Près d’un tiers des Français remboursent actuellement un prêt immobilier … Et bon nombre de ces propriétaires immobiliers s’inquiètent. La crise les a fragilisés ! Vous êtes dans ce cas ? Avec les conséquences des deux confinements et de la crise économique (chômage partiel, baisse d’activité voire fermetures pour les indépendants et commerçants…), vous craignez d’avoir du mal à honorer vos mensualités et de devoir revendre votre bien immobilier ? Même à perte ! Votre agence immobilière de Montgeron vous propose de faire le point sur les solutions qui existent avant d’envisager le pire !
« Aujourd’hui, la banque comme l’emprunteur, en cas de difficultés financières, ont tout intérêt à mettre en place un report ou réaménagement du crédit. Car en cas de revente contrainte du bien, il peut y avoir un risque de non-remboursement du crédit, notamment pour ceux qui ont emprunté sans apport, sur une durée longue et qui n’ont pas encore commencé à amortir la valeur du bien… Dans ces cas-là, en cas de baisse des prix, même de 5%, la banque ne pourra pas être remboursée intégralement du crédit immobilier », explique Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer.
Pour se sortir la tête de l’eau, 3 options :
Le regroupement de crédits
Le regroupement de crédits qui consiste à regrouper ses emprunts (prêt immobilier, conso, auto, découvert, revolving…) en une mensualité unique, plus faible, sur une durée plus longue, avec à la clé une baisse du taux d’endettement.
Le report ou la suspension d’échéance
Le report d’échéance qui consiste à demander à la banque la suspension du remboursement de ses mensualités pendant un ou plusieurs mois.
La modulation d’échéance
Si le report des échéances de prêt n’est pas possible, trop coûteux ou que la baisse de revenus risque d’être sur une plus longue période, une alternative existe : la modulation des échéances. Cette option permet de diminuer ses mensualités de 10 à 30 %, dans la limite d’un allongement de la durée du prêt de 2 ans maximum.
O.D. / Bazikpress © Adobe Stock