Les attentes des professionnels de l’immobilier d’entreprise à Montgeron ont-elles évolué avec le Covid ?

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Les attentes des professionnels de l’immobilier d’entreprise (locaux commerciaux, bureaux …) à Montgeron ont-elles évolué ? Le Covid est-il en train de révolutionner le secteur ? Si oui, qu’est-ce qui a changé ? Pour y voir plus clair, une identification des tendances émergentes, en matière d’immobilier d’entreprise post-Covid, a été réalisée - auprès de 500 professionnels - par SeLoger Bureaux et Commerces (Groupe SeLoger).

« Plusieurs critères de recherche ont évolué depuis le premier confinement, indique Maïlys Rebora, porte-parole de SeLoger Bureaux & Commerces. Pour près de la moitié des professionnels, les modifications ont porté sur le budget ». La superficie des biens recherchés a, elle aussi, connu un avant et un après-Covid. « En termes de superficie, nous avons pu constater que la tendance était orientée à la baisse pour les bureaux et les commerces mais qu’elle était haussière pour les locaux d'activités », souligne-t-elle.

Outre leur superficie et le budget qui leur est consacré, le changement le plus profond (et le plus radical !) affectant les locaux professionnels touche leur localisation. « Le périmètre géographique d’1/4 des recherches effectuées sur nos sites a été modifié », précise Maïlys Rebora. Aux yeux des professionnels, l’emplacement de leurs locaux apparaît donc comme étant plus important que jamais.

Les professionnels divergent sur les scénarios pour la suite de la pandémie

Les professionnels sont partagés entre attentisme et optimisme… « Pour l’immobilier de bureau, une décompression du marché accompagnée d’une baisse des prix et d’une hausse de l’offre est anticipée », explique Maïlys Rebora. 

Du côté des locaux d’activités et des entrepôts, en revanche, la crise pourrait créer de nouvelles opportunités de business avec l'augmentation des ventes en ligne notamment qui nécessite une réorganisation des réseaux logistiques. Enfin, pour ce qui est des commerces, c’est plus compliqué. « La crise les a poussés à revoir leurs budgets à la baisse et les 3/4 d’entre eux redoutent des restrictions dans l’obtention d’un prêt bancaire », conclut-elle.

O.D. / Bazikpress © Adobe Stock