Une offre d’achat vous a interpelé pour la solvabilité de son auteur. Cependant, le prix que ce dernier propose est inférieur à celui de l’annonce. Pourquoi ne pas lui faire une contre-proposition avec un montant plus intéressant ? Voici l’essentiel à connaître concernant le procédé.
Qu’est-ce qu’une contre-offre ?
Comme son nom l’indique, une contre-offre est destinée à soumettre une nouvelle proposition à l’acquéreur. Elle n’a lieu que si une offre d’achat vous est parvenue de la part de ce dernier. La contre-proposition représente alors une version modifiée de celle-ci.
Elle doit préciser les changements que vous souhaitez apporter aux termes de l’acquisition. Il peut notamment s’agir d’un prix de vente plus élevé par rapport à celui de l’acheteur, mais inférieur à celui de l’annonce. Les modifications peuvent aussi porter sur les conditions suspensives : vous pouvez en rajouter ou en éliminer.
En faisant une contre-offre à un acquéreur, vous lui signifiez que les négociations sont ouvertes. Une fois le document parvenu à son destinataire, celui-ci peut réagir de trois manières différentes :
- Il peut accepter votre offre
- Il peut la refuser
- Il peut vous envoyer une autre proposition avec de nouvelles conditions pour continuer les négociations.
Comment la formuler ?
Tout comme l’offre de l’acheteur, votre contre-proposition doit être rédigée sur papier et comporter votre signature. Elle doit également préciser une durée de validité. Seules une réponse ou une nouvelle proposition qui vous parviennent durant ce délai pourront être considérées. Vous devez aussi y indiquer le mode de réponse auquel l’acquéreur doit se conformer.
Notez bien que votre contre-offre vous engage dès qu’elle arrive entre les mains de son destinataire. La concrétisation de la vente d’une maison à Montgeron n'est, quant à elle, réellement entamée qu’à la signature d’un avant-contrat.